A supposer ...Florence
A supposer que je sois née noble dame à Florence en1460, j’aurai connu Laurent de Médicis,
Cet homme épris de paix et de beauté, j’aurais souffert du complot des Pazzi qui, dans un déchainement de violence, et ce lors de de la messe de Pâques, assassinèrent Julien
De Médicis ; mais Laurent, dieu merci, échappa aux meurtres, je l’aurais suivi, j’aurais rencontré les artistes de sa maison, Botticelli et plus tard, Léonard de Vinci, j’aurais admiré les œuvres de ces hommes, éblouie par tant de grâce et de délicatesse ; Botticelli, créa autour de sa muse
un univers de splendeurs unique et éternel qui éblouit encore les foules de touristes.
A supposer que je sois restée à Florence, j’aurais traversé les compromissions, les conflits armés dévastant cette ville orgueilleuse, la peste, et écouté les sermons de Savonarole, le fou de Dieu, lui qui subjugua les foules contre les Médicis ( certes Laurent commit des fautes, pour le nom des Médicis, oubliant sa famille) et notre vie aurait continué tant bien que mal, d'un maître à un autre, traversant des périodes de paix et de guerres, jusqu'au dernier soupir.
A supposer que j’ai vécu en d’autre temps, selon mon désir et mon bon plaisir, j’aurais rencontré
Des personnes exceptionnelles, telle Aliénor d’Aquitaine, tel Voltaire l’insolent , tel Spinoza le solitaire, telle Olympe de Gouges, la révolutionnaire et bien d’autres encore, je peux tout supposer et je n'oublie pas les peintres qui m'ont éblouie, Turner, Kandinsky, Klimt, Magritte, sans omettre les poètes et écrivains: Baudelaire, Proust,
Eluard, Shakespeare, la liste serait longue et sans fin tant la terre a nourri des hommes et des femmes de génie.
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