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01 Jun

AUDREY LE CHAT

 - Catégories :  #Atelier d'écriture, #Viviane

 

Si je devais écrire mon autobiographie, je commencerais ainsi : je suis née à Bruxelles, le 4 mai 1929…et je suis morte 6 semaines plus tard.

Petite, j’ai attrapé la coqueluche, je toussai et cessai de respirer. Ma mère me ranima à coups de claques sur le derrière.

Je pourrai commencer aussi par : Je ressemble au chat de » Breakfast at Tiffany », comme Holly j’avais un grand besoin d’amour et la mélancolie de la chanson Moon River m’accompagne toujours.

 

Mon enfance fut difficile, elle est marquée par l’arrivée des troupes allemandes à Arnhem en Hollande.

Le dernier hiver de la guerre fut le pire de tous. C’était la pénurie. J’étais vraiment sous-alimentée. Juste après la guerre l’organisation qui deviendrait l’UNICEF s’est rendue sur les lieux avec la croix rouge pou apporter nourriture, vêtements et médicaments ; j’en ai profité au même titre que tous les enfants. J’ai donc toujours connu l’Unicef.

Mon père nous avait quittée alors que j’avais 6 ans. C’est un manque qui a marqué ma vie.

J’enviais toujours les enfants serrés contre leur papa.

Mon premier mari, Mel Ferrer, le retrouva bien plus tard par la Croix Rouge.

Nous sommes allés le rencontrer en Irlande. Il s’est montré glacial et distant. Je n’avais pas retrouvé un père. Dans l’avion, je dis à Mel : j’ai résolu mon problème.

Mes deux maris, mel Ferrer et Andrea Dotti, les pères de mes deux merveilleux garçons, avaient souffert du manque d’amour dans leur enfance, c’est ce qui nous réunit et sans doute la raison de mes divorces.

Le dernier homme avec lequel je partageai ma vie, Robert Wolders, m’encouragea dans la voie de l’Unicef.

Ma carrière fut belle, grâce aux metteurs en scène et à mes partenaires. J’ai eu de la chance.

 

 Colette que je rencontrai à Monte-Carlo, me trouva parfaite pour jouer le rôle de Gigi.

C’est ainsi que tout commença. Puis il y eut le délicieux Breakfast at Tiffany. Et d’autres films suivirent.

Je gardai ma vie privée loin de Hollywood, mes enfants également.

En 1988,

James Grant, directeur de l’organisation me proposa la fonction d’ambassadrice, pour un dollar symbolique.

Ce fut la plus belle partie de ma vie :

J’ai toujours eu cet amour des gens, des enfants. Aimer, aimer sans compter…

Comme un besoin viscéral de donner…

J’avais besoin d’être utile, et cette fonction me convenait, c’était une obligation morale.

Quoi de plus important qu’un enfant ?

 

.
Plutôt que d’enseigner la guerre, il faudrait, ce serait merveilleux, apprendre à faire la paix et la

Préserver : il faudrait créer une université de la paix.

 

Et pour conclure, voici ma philosophie de vie

 

Je crois que le rire est la meilleure façon de brûler des calories. Je crois aux baisers, beaucoup de baisers. Je crois qu'il faut être fort quand tout semble aller mal. Je crois que demain est un autre jour et je crois aux miracles.

Souvenez-vous, si vous avez un jour besoin que l'on vous tende la main, que vous en avez une au bout de votre propre bras. En vieillissant, souvenez-vous que vous en avez une seconde: la première sert a s'aider soi-même et la seconde à aider les autres.


 

 

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L'atelier démocratique où l'on partage textes et fous-rires..